Vous souhaitez créer une entreprise ou reprendre un projet préexistant ? Pour cela il vous faudra trouver des financements, outre les prêts bancaires pour la création d’entreprise, il existe des méthodes alternatives pour démarrer, dont le financement participatif, si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet, lisez notre article !
Qu’est-ce que le financement participatif ?
Un financement participatif aussi appelé « Crowdfunding » en anglais et dans le jargon de la finance et du marketing, est une méthode de financement permettant de récolter des fonds, cela se fait auprès d’un public large afin de financer des projets, notamment de type :
- Entrepreneurial;
- Créatif.
Le financement participatif ou le crowdfunding a su gagner en popularité ces dernières années, étant un outil en ligne efficace, énormément de personnes ainsi que d’organismes l’utilisent de plus en plus souvent pour financer des projets.
Le financement participatif peut revêtir trois aspects. En effet, il peut être sous forme d’un prêt, d’une souscription de titres de capital/créance (venant de l’entreprise soutenue), des dons ou des contributions qui auront des contreparties.
Ce qu’il faut savoir
Si une personne se dirige vers des plateformes de crowdfunding par prêt ou par souscription de titres financiers, il faut obligatoirement justifier d’un statut réglementé, qu’il s’agisse d’un conseiller en investissement participatif ou CIP, d’un prestataire en services d’investissements PSI, ils doivent aussi être agréé par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution ACPR pour les souscriptions de titres.
Il doit aussi y avoir présence d’un intermédiaire en financement participatif pour les prêts. Pour savoir quelle plateforme de crowdfunding bénéficie de ces statuts, recherchez le label Plateforme de financement participatif régulée par les autorités françaises.
En quoi consiste les avantages du crowdfunding ?
Le crowdfunding est une pratique qui devient de plus en plus populaire car énormément de personnes y voit de nombreux avantages, notamment :
- C’est un moyen rapide pour lever des fonds et cela, sans frais initiaux ;
- C’est un moyen qui permet à la fois de financer mais aussi de faire office de communication et de promotion de son projet ;
- C’est un moyen qui donne lieu à l’amélioration du projet à l’aide des feedbacks ;
- C’est un moyen qui permet d’avoir des indications par rapport à l’entrée sur le marché.
Ainsi, le crowdfunding n’est pas seulement une méthode de financement mais un outil complet qui permet de faire évoluer son projet au fur et à mesure qu’il avance et qu’il se fait financer, c’est ainsi que beaucoup de personnes motivées souhaitant commencer des projets ambitieux et ayant créé un public attentif et fidèle arrive à financer leurs projets, créant ainsi une relation dynamique entre eux et les participants.
Y a-t-il des limites au crowdfunding ?
Le financement participatif a vu le jour en France l’année de 2007, plusieurs plateformes ont alors vu le jour, visant à récolter des fonds fournis par des particuliers ou des personnes morales, ces fonds peuvent être des investissements directs pour l’entreprise si cette dernière ne peut compter sur des prêts bancaires ou d’autres sources alternatives
Les personnes ayant initié la collecte et porteurs du projet, vont ensuite récupérer la somme d’argent collectée, cette démarche est faite à la date de la fin de la collecte. Il faut savoir que les plateformes de financement participatif
vont déduire de la somme collectée une commission, cette commission touchée par le site peut atteindre les dix pour cent de la somme totale d’après Bpifrance.
Cependant, bien qu’il s’agisse là d’un moyen rapide et efficace en théorie, le crowdfunding possède ses limites, d’une part, les opérations de crowdfunding (ou crowdequity) présentent tout de même un risque, celui de perdre son capital car l’investisseur n’est pas assuré de récupérer l’argent investi.
Le crowdfunding permet aux particuliers et aux personnes morales d’investir et de s’impliquer dans un projet qui leur tient à cœur, cela avait commencé par des démarches de dons pour des projets créatifs pour ensuite se transformer en prêt pour des projets entrepreneuriaux.
Et la législation dans tout ça ?
Depuis l’année de 2014, la réglementation en France est opérationnelle concernant ces plateformes, l’ordonnance de mai 2014 relative à ce type de financement a créé des statuts officiels.
Ces statuts obligent les propriétaires de plateformes de financement participatif à présenter des justifications de formation minimale ainsi que de leurs aptitudes professionnelles comme des diplômes ou encore des expériences professionnelles qui rend leur activité légitime, ils les obligent aussi à justifier des conditions d’honorabilité
Les plateformes sont aussi dans l’obligation de fournir des informations importantes et essentielles concernant leurs sites, notamment leur activité, les détails des projets retenus pour le financement, bref, ils exigent de la part de ces sites une certaine transparence, leur demandant aussi de donner des informations sur les commissions perçues.
Comment marche une plateforme de crowdfunding ?
Ces sites répondent à des principes simples. Les personnes qui peuvent investir sont des personnes physiques ou morales qu’il s’agisse de prêt avec intérêt ou de prêt sans intérêt.
Quant aux personnes qui peuvent emprunter, il peut s’agir d’une personne physique (avec des fins professionnelles) ou d’une personne morale pour les prêt avec intérêt et pour les prêt sans intérêt, il peut s’agir de :
- Personnes physiques avec des objectifs professionnels ;
- Des personnes morales ;
- Des particuliers ;
- Des associations.
L’investissement du prêteur ne peut dépasser les 2 000 euros maximum par projet selon la réglementation pour les prêts avec intérêt ne peut dépasser le seuil des 5 000 euros maximum par projet (pour les prêts sans intérêt).
Sur les sites de crowdfunding, il est aussi possible de faire des dons, qui est un autre moyen de financer un projet, cela permet de soutenir des projets, des créateurs…
Lorsqu’il s’agit de dons, le financement participatif dans ce cas précis n’est plus soumis à un cadre réglementaire, mais des règles doivent être respectées par la plateforme comme les règles générales du Code de la consommation qui concernant notamment des informations concernant le donateur.
En conclusion, qu’il s’agisse de dons, de prêt ou autre, lorsqu’une personne se trouve incapable de financer son projet ou qu’il ai épuisé ses alternatives, le financement participatif peut s’avérer un outil salvateur.